L’Intelligence Artificielle prête ses initiales à NVDIA

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Article rédigé grâce à la collaboration étroite d'une intelligence naturelle et d'une intelligence artificielle.

« Peux-tu m'écrire le discours pour les 70 ans de ma belle-mère ? », « Sais-tu comparer la philosophie de Platon avec celle de Socrate ?», « Explique-moi le bitcoin en termes simples », « Quelle est la meilleure compagnie d'assurance en Belgique ?» …

Deux mois après son lancement en décembre 2022, ChatGPT comptabilisait plus de 100 millions d'utilisateurs, curieux d'interroger cette 'intelligence artificielle' sur des questions de toutes sortes.
À ce jour, ChatGPT représente la technologie la plus rapidement adoptée par les utilisateurs. Beaucoup lui prédisent un avenir disruptif dans la manière de produire et de consommer.

Comment définir l'intelligence artificielle ?

Demandons peut-être à l'IA de se présenter elle-même :

« Bonjour, c'est Bing. L'intelligence artificielle (IA) est un domaine qui vise à faire accomplir aux machines des tâches qui nécessitent normalement de l'intelligence humaine, comme la résolution de problèmes, la prise de décision, la reconnaissance de formes, le langage naturel, etc. L'IA utilise des algorithmes, des données, des logiciels et du matériel pour créer des systèmes capables d'imiter ou de dépasser les capacités humaines. L'IA est une technologie interdisciplinaire qui s'appuie sur des domaines comme les mathématiques, l'informatique, la logique, la philosophie et la psychologie. »

L'intelligence artificielle crée ainsi de nouvelles opportunités, de nouveaux marchés, de nouveaux produits et de nouveaux services qui peuvent transformer ou remplacer les modèles existants. Disruptif, vous avez dit ? Nous l'observons, l'IA peut améliorer la qualité de vie, la santé, l'éducation, la sécurité, la mobilité, ... Néanmoins, elle peut aussi menacer l'emploi, la vie privée, la démocratie, la diversité culturelle, etc.​

Qu'est-ce que cela signifie pour l'investisseur ?​​

Du point de vue de l'investisseur, si plusieurs actions directement liées à l'IA ont fait parler d'elles ces derniers mois, celle dont le cours de bourse en aura le plus profité est sans aucun doute, le constructeur de processeurs graphiques NVIDIA.

Avec 200 % de hausse depuis le début de l'année, il s'agit de l'action qui a bénéficié le plus, trimestre après trimestre, de l'engouement suscité par cette nouvelle technologie. Il faut dire que NVIDIA s'est imposé comme leader incontesté, grâce à ses puces graphiques qui excellent dans les calculs parallèles, massivement utilisées dans les réseaux de neurones complexes des intelligences artificielles. Si NVIDIA s'est hissé à ce niveau en quelques années, ce n'est pas dû au hasard : l'entreprise a engagé plus de développeurs softwares… que de hardwares !​

De nombreux autres acteurs sont bien sûr présents sur ce marché. Cependant, la monétisation de cette technologie tarde encore, pour le moment. En guise d'exemple, citons les parts de Microsoft dans OpenAI, éditeur de ChatGPT, qui ne sont pas encore rentabilisées. En effet, l'accès à ChatGPT est, pour l'instant, toujours gratuit.

De façon générale, il est actuellement toujours problématique de distinguer les profits directement engendrés par l'IA. De même, les économies d'échelle et les améliorations des processus de production apportés par l'IA sont aujourd'hui difficilement quantifiables. Des chiffres sont néanmoins avancés, notamment par le World Economic Forum : 40 % d'augmentation de la productivité d'ici 2035, associée à la perte de 75 millions d'emplois mais aussi à la création de 133 millions de nouveaux emplois.

Cependant, l'infrastructure nécessaire pour générer et stocker la capacité de calcul de IA devra être gigantesque. Qui sera à même de profiter pleinement de l'essor de l'IA ? Des acteurs comme Amazon, avec près de 33 % de part de marché des capacités en matière de stockage dans le 'cloud', ou encore Microsoft (23 %) et Google Cloud (10 %) [1].
Autre secteur susceptible de générer de belles performances grâce à l'IA ? La cybersécurité, qui permettra aux entreprises spécialisées de répondre aux cybermenaces plus rapidement et avec plus précision, afin de faire des prédictions plus précises dans la prévention des attaques. Un exemple ? L'application Charlotte AI, développée par Crowdstrike. Elle permet notamment à un responsable informatique de savoir si le service de messagerie de son entreprise est à risque. L'application lui transmet également une série de mesures à suivre, si une menace est détectée. Bien sûr, l'utilisation de l'IA dans le domaine médical va également révolutionner le domaine de la santé.

Selon Infosys [2], 40 % des entreprises pharmaceutiques déclarent avoir déjà déployé des technologies liées à l'IA. En Belgique, la société Scanadu a créé un nouveau type de scanner qui permet de procéder à des examens physiques à l'aide de capteurs intégrés. Ceux-ci sont capables de vérifier les signes vitaux, les analyser et suivre leur évolution. Cela permet d'accéder aux données envoyées en continu par le corps, et de les utiliser pour détecter les problèmes de santé plus tôt. Cette technologie permettra de pallier les 'déserts médicaux', présents dans certaines régions du monde.

Comment AG se positionne sur l'IA ?

Dans le cadre de sa stratégie MultiManagement, AG sélectionne avec soin les gestionnaires qui intègrent ses fonds et apprécie toujours leurs approches prudentes. Le secteur technologique, concerné par l'avancée de l'IA, comporte principalement des actions de croissance. Il s'agit d'actions qui se distinguent par leurs bonnes perspectives bénéficiaires. Ces dernières années, nos gestionnaires, spécialisés sur ces actions 'croissance', ont été moins enclins à investir dans certaines de ces actions dont la valorisation est devenue trop importante à leurs yeux (du fait de l'envolée de leur cours).

Malgré tout, force est de constater que ce secteur technologique américain offre toujours de belles perspectives de croissance, davantage renforcées par l'innovation que représente l'IA. C'est la raison pour laquelle, en novembre 2023, AG a ajouté à son panel une stratégie indexée sur le S&P500. Cet indice contient plus de 27 % d'actions du secteur technologique.

Et cette année, l'essor connu par l'IA a également motivé AG à modifier le mandat de son gestionnaire Alliance Bernstein. Ce mandat, consacré à l'origine aux actions de style croissance sur le monde, s'est recentré sur les États-Unis. Cette réallocation tactique nous permet de bénéficier de l'apport des grands noms de la technologie.

Grâce à sa politique unique de MultiManagement, AG adapte en permanence son portefeuille de gestionnaires en fonction des évolutions de marché, dans le but de générer un rendement stable sur le long terme. Au travers de ses fonds thématiques, AG permet d'investir dans des domaines importants pour l'avenir de l'humanité, avec notamment, une exposition à ces nouvelles technologies.

[1] Source : Pictet Asset Management/Synergy Ressource Group.

[2​] L'intelligence artificielle à l'ère de la maturité : vers l'amplification du potentiel humain.​​

À propos de l'auteur

Eric Giegas

Product Specialist
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Eric Giegas évolue dans le monde de la finance depuis plus de 20 ans. Il occupe diverses fonctions au sein de la salle des marchés de Belfius Banque. En 2017, Eric rejoint AG et devient Product Specialist au sein de l’équipe de gestion de fonds ouverts de la branche 23. Contact privilégié des entreprises et secteurs publics dans le cadre des solutions AG Employee Benefits, Eric est également en charge de la communication liée aux fonds d’investissement de la branche 23 vers les différents canaux de distribution d’AG.

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