Burn-out ou dépression au travail : que couvre mon assurance ?

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Vous souffrez de burn-out ou de dépression ? Sachez qu'un travailleur malade a droit à 100 % de son salaire pendant son premier mois d’absence. Il retombe ensuite sur un revenu de remplacement versé par la mutuelle et équivalent à 60 % de son salaire habituel. Après un an, ce pourcentage est de 40 à 65 %, en fonction de son statut. Une période d’incapacité de travail prolongée peut donc avoir d’importantes répercussions sur vos revenus.

 

Comment êtes-vous assuré en pareille situation ? 

Augmentation du nombre de patients souffrant d'un trouble du stress

De nombreux employeurs offrent une assurance revenu garanti à leurs travailleurs en guise d’avantage extralégal. En cas d’incapacité de travail, cette assurance prévoit le versement d’une rente en complément au revenu de remplacement de la mutuelle, ce qui permet aux travailleurs de conserver au total entre 70 et 80 % de leur salaire habituel. Cette rente est généralement versée à partir du deuxième mois d’incapacité de travail, mais ce délai peut varier en fonction de la formule choisie.
Ces dix dernières années, la Belgique a connu une nette augmentation du nombre de maladies de longue durée. Entre 2004 et 2013, le nombre de travailleurs absents pendant plus d’un an en raison d’une affection liée au stress (burn-out, dépression…) a progressé de 58 %. Au total, on compte actuellement plus de 100.000 personnes en incapacité de travail de longue durée causée par ce type d’affection.

Certains assureurs ont choisi d’exclure purement et simplement les maladies liées au stress telles que le burn-out et la dépression. En d’autres termes, les travailleurs victimes de ce genre d’affection ne reçoivent aucune indemnité via leur assurance revenu garanti ou leur assurance complémentaire « rente d’incapacité de travail ».
Ce n’est pas le cas chez AG Insurance. La rente octroyée est toutefois limitée dans le temps et versée pendant une période maximale de deux ans. 

Limiter autant que possible une maladie de longue durée

Les absences prolongées ne profitent à personne, ni aux travailleurs, ni à l’employeur. Les statistiques montrent qu’une personne absente de trois à six mois ne reviendra travailler chez le même employeur que dans un cas sur deux. Si l’absence pour cause de maladie dure plus longtemps qu’un an, le pourcentage tombe même à 10 %. En moyenne, une absence de longue durée due à un burn-out coûte 35.000 euros à l’employeur – sans compter les problèmes opérationnels qu’une telle absence engendre.

Les deux parties ont donc tout intérêt à limiter au maximum la période d’absence. C’est dans cette optique que les ministres compétents, M. De Block et K. Peeters, ont mis au point un cadre légal pour la mise en place d’un trajet de réintégration afin d’aider les travailleurs concernés à reprendre plus rapidement le travail.

Retour au travail via le trajet de réintégration offert par AG Insurance

En cas de Burn-out, on ne sait pas toujours quand reprendre le travail. Cela est compliqué pour le travailleur et l'employeur. Certaines assurances peuvent permettent de franchir cette étape plus facilement. Une nouvelle assurance de groupe Pension@work avec rente d’incapacité de travail d’AG Insurance offre notamment aux travailleurs affiliés – outre la rente versée pendant la période d’incapacité – la possibilité de participer à un plan de réintégration proposé par AG Insurance. Le tout, entièrement gratuitement.

Concrètement, que comprend ce trajet de réintégration ?

Lors de la première phase de diagnostic, un trajet sur mesure est élaboré en concertation avec le travailleur. Vient ensuite le trajet proprement dit, qui comprend plusieurs phases :

  • une phase de récupération et de stabilisation, au cours de laquelle le travailleur se tient à l’écart de toute pression et se repose.
  • une phase de réactivation, qui place l’accent sur la personnalité du travailleur et au cours de laquelle un plan d’action est mis au point.
  • une phase de réintégration, qui débute lorsque le travailleur est prêt à reprendre le travail et au cours de laquelle les différents acteurs réfléchissent à la meilleure manière de favoriser cette réintégration dans le processus de travail.

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