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Tim Celen & Remko Meeusen : la résilience, ça se travaille


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Les athlètes goûtent bien plus souvent à la défaite qu'à la victoire. Et pourtant, Tim Celen est un gagnant. Multiple champion de Belgique de paracyclisme, champion du monde et médaillé aux Jeux paralympiques. Le secret ? Croire en soi, travailler dur et... bien gérer les échecs. Parce que la résilience aussi, ça se travaille. C'est ce que son entraîneur, Remko Meeusen, et lui nous ont expliqué lors d’une présentation inspirante donnée au Campus AG.

Un peu timide, le champion de paracyclisme Tim Celen entre dans la salle du tout nouveau Campus AG.À ses côtés : Remko Meeusen. Son entraîneur, coach, motivateur, scientifique du sport, manager et ami. « Je suis proche de Tim à tous les niveaux », dit Remko.

« Malgré mon handicap, j'ai toujours été sportif », commence Tim. Ancien footballeur, il est rapidement devenu cycliste amateur, jusqu'à ce qu'il décroche un contrat sportif de haut niveau avec Sport.Vlaanderen. Tim fait du tricycle : en raison de son handicap, il souffre de problèmes d'équilibre et son côté droit est partiellement paralysé.

Immédiatement après ses études, Remko Meeusen a encadré l'équipe internationale espoirs de Quick-Step, qui comptait alors en ses rangs un très jeune Julian Alaphilippe. Depuis 2015, il entraîne également des athlètes paralympiques. Depuis 2019, c'est devenu un job à plein temps. Un travail de rêve, comme il aime à la dire.  « En tant que coach handisport de haut niveau, j'ai le sentiment de faire une plus grande différence pour les athlètes. Ne vous y trompez pas : le paracyclisme, c'est le niveau du cyclisme professionnel pour les personnes handicapées. Je défie quiconque de se mesurer à Tim. Il atteint facilement 33-36 km/h sur son tricycle. Ce sont des performances physiques de haut niveau. »

Remko Meeusen : La résilience, vous pouvez très bien l'aguerrir. Que faut-il pour y parvenir ? En trois mots : perspective, feed-back et encadrement.

Le mot est lâché. Des performances de haut niveau. Dans les moments de vérité. Tim Celen ne cesse de progresser, avec une médaille de bronze et une médaille d'argent aux Jeux paralympiques de Tokyo et un titre mondial sur la route, le tout en 2021. Mais ceux qui participent à des compétitions ont beaucoup plus de chances de ne pas gagner que de l'emporter. Comment gérer ces échecs ? Comment recharger ses batteries après une compétition perdue ? « C'est une question de résilience. Et vous pouvez très bien l'aguerrir », affirme Remko Meeusen. Que faut-il pour y parvenir ? En trois mots : perspective, feed-back et encadrement. 

1. Décidez d'une perspective claire et réaliste

La collaboration entre Tim et Remko repose avant tout sur le programme d'entraînement : « 97 % de ce que nous faisons est planifié », assure Remko. Comment établir un bon programme d'entraînement selon eux ?

  1. Tout d'abord, il faut fixer un objectif. Assurez-vous que cet objectif est « intelligent ». Il doit être réaliste et réalisable dans un certain délai. Une ambition saine est motivante, contrairement aux objectifs irréalistes.
  2. Élaborez un plan pluriannuel pour atteindre cet objectif. Remko et Tim travaillent par paralympiade de 4 ans.
  3. Élaborez un programme annuel dans le cadre de ce plan pluriannuel.
  4. Dans ce plan annuel, insistez sur des points spécifiques, qui se reflètent dans le programme quotidien. Pendant la période hivernale, Remko et Tim travaillent par exemple la force et l'endurance. Et quand vient le temps des compétitions, ils privilégient des éléments plus spécifiques à ces compétitions.
  5. Mesurez, évaluez et ajustez si nécessaire.

Ce qui nous amène directement à leur deuxième conseil : donner et demander un feed-back constructif.

2. Donnez et demandez un feed-back constructif

Les recherches montrent qu'un feed-back positif et constructif augmente l'engagement des personnes de 99 %. Peu importe qu'il s'agisse d'athlètes ou de collègues sur le lieu de travail. Si vous ne donnez pas de feed-back, vous perdez 40 % de cet engagement.

« En tant que coach, je recueille beaucoup d'informations, que je ne transmets bien sûr pas toujours à Tim », explique Remko. « Je sélectionne ce dont il a besoin pour apprendre, grandir et établir des performances. Quand nous avons une discussion, je réfléchis aussi à la façon d'aborder les choses. J'essaie toujours de donner un feed-back le plus rapidement possible, mais toujours de manière correcte et argumentée. »

« Pour moi, c'est important », confirme Tim. « Quand je participe à un contre-la-montre, par exemple, je me bats contre le chrono et contre moi-même. Mais avec Remko qui me parle dans l'oreillette, je n'ai pas du tout l'impression d'être seul. Bien sûr, je n'ai pas envie de l'entendre parler tout le temps (rires), mais de petits conseils, de petites infos au bon moment... ça fait vraiment la différence. »

3. Veillez à disposer d'un bon encadrement

Un bon cadre est important pour atteindre des objectifs sportifs. Tim peut compter non seulement sur son coach Remko, mais aussi sur des mécaniciens, un psychologue du sport, un diététicien... bref, toute une équipe à son service. « Vous ne pouvez donner le meilleur de vous-même que si vous êtes bien entouré, si vous vous sentez bien dans votre peau. Si vous vous sentez soutenu par votre équipe et si tous les membres de cette équipe poursuivent le même objectif. En gros, nous voulons créer les conditions idéales pour que les athlètes puissent se développer. »

Les performances de Tim ne sont-elles pas simplement dues à son talent ? Tim est formel : « Non. Grâce à Remko et à l'équipe, je peux compter sur une organisation qui apporte de la structure à mon développement. Mon programme d'entraînement est conçu de manière à ce que j'atteigne mon pic de forme aux bons moments. Tout est étroitement surveillé. De cette façon, nous pouvons relever la barre quand nous le pouvons et lever le pied quand nous le devons. Et si ça ne se passe pas comme prévu, je peux m'appuyer sur une super équipe. »

Leçons pour le lieu de travail

Les similitudes avec le lieu de travail sont frappantes. Aurelia Maggio, responsable Talent Acquisition chez AG, a assisté à la présentation. « Tim et Remko montrent très clairement qu'on ne peut pas gagner seul. C'est pourquoi chez AG, nous recherchons des personnes audacieuses qui veulent aller de l'avant,mais qui pensent aussi toujours aux intérêts de l'équipe. Enfin, leur histoire montre aussi l'impact significatif que peut avoir un bon coach, mais aussi de manière plus générale un environnement stimulant. »

Pourquoi la résilience est-elle un thème important pour AG ? Lynn Lambrechts, HR Business Partner : « Dans un monde complexe et qui évolue rapidement, nous sommes confrontés à de nombreux défis, tant professionnels que privés. Pensez à l'impact de la pandémie sur nos vies, ou aux jeunes parents qui doivent soudainement combiner travail et famille. D'une part, nous reconnaissons ce défi, mais d'autre part, nous voulons aussi aider nos collègues à renforcer leur propre résilience. En les inspirant, mais aussi en leur apportant un soutien concret par le biais d'ateliers et de formations. Avec des formations sur la résilience, la résistance et le leadership personnel, le bien-être est même désormais le 3e thème le plus populaire de notre catalogue de formation. »

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