Jan De Roeck, un Chief Actuary ouvert sur le monde
Statistiques et probabilités... Pour beaucoup, il s'agit d'une matière complexe, de mathématiques d'un autre monde. Mais pour d'autres, c'est un job synonyme de plaisir sans fin. Faites connaissance avec Jan De Roeck, Chief Actuary d'AG depuis six mois. « De nos jours, les catastrophes naturelles sont extrêmement difficiles à prévoir. En tant qu'actuaire, mieux vaut donc être bien préparé. »
Question de probabilité
Revenons à l'été dernier. Le 15 juillet 2021, l'enfer se déchaîne en Wallonie. En quelques heures, Pepinster est pratiquement rayée de la carte. Les inondations sont si graves que de nombreuses personnes ne peuvent toujours pas rentrer chez elles. Dans pareille situation, il n'y a qu'une chose à espérer : être bien assuré. C'est ce dont Jan s'occupe au quotidien : quelle est la probabilité d'être touché par une telle catastrophe ? Et il y applique des modèles mathématiques et des analyses. Voilà - entre autres – en quoi consiste le travail d'un actuaire.
Mais Jan n'est pas un actuaire lambda. « Je suis responsable de la fonction actuarielle : une fonction de contrôle indépendante. Mon service vérifie les calculs des autres actuaires. Sont-ils corrects ? Sont-ils conformes à la législation en vigueur ? Une tâche ardue, car il s'agit de modèles complexes. » Tout comme un rédacteur en chef passe les textes de ses journalistes au peigne fin pour détecter des fautes d'orthographe, Jan et son équipe vérifient les calculs de leurs collègues actuaires. Avant de leur rendre leur copie et de faire remonter le tout jusqu'au sommet de l'entreprise. « Chaque trimestre, je présente les conclusions de notre travail d'audit au Conseil d'administration et à la direction. Ils ont donc la certitude que les calculs sont corrects et vérifiés par des experts. »
En tant que Chief Actuary, je suis confronté à toutes les assurances et à toutes leurs facettes. C'est quelque chose que j'apprécie vraiment.
Que calculent les actuaires ?
« Quand je dis aux gens que je suis actuaire, ils froncent les sourcils. Comme un notaire ? » Dissipons déjà ce malentendu : un actuaire et un notaire n'ont strictement rien en commun. « Non, les actuaires s'occupent d'assurances-vie, d'assurances non-vie ou d'assurances soins de santé. Par exemple : quel montant devez-vous payer pour votre assurance hospitalisation ? Combien AG doit-elle vous payer en cas d'accident ? Derrière ces chiffres, se cachent donc des calculs complexes. Je pense notamment à la norme IFRS17 - International Financial Reporting Standards -, la nouvelle norme comptable pour les rapports annuels des entreprises. Heureusement, ce ne sont pas les compétences internes qui manquent chez AG. »
Une réponse à chaque question
4.400 collaborateurs et près de 130 actuaires. Le premier assureur de Belgique. Et pourtant, Jan n'a pas l'impression d'y être un numéro. « Chez AG, on ressent une culture chaleureuse et humaine. Quand j'ai commencé à travailler ici, on était en plein confinement et tout se passait encore en 100% en ligne. Et pourtant, je me suis immédiatement senti accueilli et impliqué. Plus tard, dans les couloirs, tout le monde m'a salué spontanément, comme si je faisais déjà partie des meubles. Je me sens vraiment chez moi. » Selon Jan, la taille d'AG est un atout. « Chaque branche d'assurance y est profondément ancrée, avec des experts à foison. Chez AG, vous trouverez une réponse à chaque question en interne. »
Une niche, vraiment ?
L'actuariat est lui aussi nettement plus ancré chez AG par rapport aux plus petits assureurs. On pourrait penser que c'est une niche. Mais Jan n'est pas du même avis. « Pour le monde extérieur, le terme actuariat semble très spécialisé. Mais ma fonction de contrôle n'est tout simplement pas aussi ciblée que celle d'autres actuaires. Il suffit de regarder mon précédent job. J'ai travaillé pendant 22 ans en tant que consultant, principalement dans le domaine de l'assurance-vie. Mais en tant que Chief Actuary, je suis confronté à toutes les assurances et à toutes leurs facettes. Ça permet d'avoir une vue d'ensemble et de réfléchir à la stratégie de l'entreprise. Comme vous le voyez, mon travail va beaucoup plus loin. C'est quelque chose que j'apprécie vraiment. »
Des formations actuarielles dans un monde en mutation rapide
On pourrait s'attendre à ce que Jan ait exploré les moindres recoins de l'actuariat. Plus de deux décennies d'expérience dans le métier, ce n'est pas rien ! Mais peut-il encore étoffer ses connaissances chez AG ? « Certainement ! C'est pourquoi AG était un choix délibéré. AG dispose même d'une branche de formation distincte pour les actuaires : l'Actuarial and Risk Committee. Chaque mois, des conférenciers - des professeurs ou des experts internes et externes - sont invités pour parler de sujets d'actualité dans le monde de l'actuariat. Car croyez-le ou non, on ne s'ennuie jamais dans l'actuariat. Surtout aujourd'hui dans ce monde VUCA, qui est l'abréviation de Volatility, Uncertainty, Complexity et Ambiguity. Ce terme décrit le monde en mutation rapide dans lequel les individus et les organisations évoluent aujourd'hui. De nombreux incidents climatiques ou conflits mondiaux sont tellement imprévisibles que nous devons continuellement adapter les modèles. Le lien avec notre secteur tombe sous le sens. »
Développement horizontal, vertical et international
Pour Jan, AG offre également des avantages évidents en termes de développement permanent. « Pour ceux qui font leurs premiers pas, les possibilités de développement sont immenses. Mais même pour moi, il y a des opportunités. Vous pouvez gravir les échelons, mais vous pouvez aussi booster votre carrière au même niveau. Mieux encore : testez vos limites à l'étranger. AG est membre du groupe Ageas, qui s'étend jusqu'en Asie en passant par le Portugal, la France, l'Angleterre et la Turquie. Tout cela en interne, sans avoir à changer d'entreprise. Vous voyez, chez AG, tout le monde peut trouver son bonheur. »
